Bienvenue à Notre Dame des Landes
A l'heure où une décision va être prise par le gouvernement, les zadistes attendent avec impatience si leurs combats va être vain. Nous allons nous intéressé à l'histoire sans fin de ce projet.
Notre Dame des Landes est une petite commune d'environ 2000 habitants à 30 kilomètres de Nantes..
En 1967, face à l'expansion continue des passagers de l'aéroport de Nantes Atlantique, on évoque un site de plate-forme aéroportuaire à Notre Dame des Landes. 5 ans plus tard, le projet est lancé.
On crée la ZAD (Zona d'aménagement différé) en 1974, soit 1225 ha de terrain pour les travaux. Mais le choc pétrolier et les crises financières font tomber aux oubliettes ce projet jusqu'aux années 1990, relancé pour une cause d'utilité publique.
Selon le gouvernement, cela désengorgera l'aéroport de Nantes, et permettra l'ouverture à l'internationale des entreprises locales. De plus ça créera 3000 emplois.
L'agrandissement de l'aérogare est aussi évoquer car il y a peu d'evolution du nombre de passager et les avions sont plus grands et mieux remplis, ce qui diminuerait les coûts (185 millions),
Le 26 juin 2016, un référendum demande pour ou contre l'ouverture de l'aéroport : Le Pour l'emporte.
Dès lors, l'opposition se met en marche, la ZAD devient Zone A Défendre. Pour eux, le site est une réserve de biodiversité, avec 1300 espèces d'animaux, dont 130 sont protéger. De même, les emplois seront là certes mais précaires, les coûts bien plus important que ceux annoncé (561 millions officiels, contre 4 milliards réels). En 2008, les militants s'installent et occupent une partie du site.
Les recours des opposants sont tous rejetés, 4 agriculteurs et 11 familles refusent d'être expulsés. Les paysans aident de leurs mieux les "zadistes".
Les manifestations se multiplient et finissent souvent avec des casseurs, car selon leurs slogans, "sans flics, pas de casseurs".
Le 31 janvier 2018 au plus tard, sans plus de précision le gouvernement prendra sa décision soit d'agrandir l'aérogare existants à Nantes, soit de poursuivre le projet à Notre Dame des Landes. M. Collomb, ministre de l'interieur prévoit d'évacuer de la ZAD les éléments les plus radicaux.