L'immigration en France.. Faut il en avoir peur ?

                 

       Au nord de la capitale, dans les centres d’accueils, la gale s’est installée.A l’intérieur des camps des migrants, le nombre de personnes infectées ne cesse d’augmenter, soit 157 cas en à peine 7 mois. Les OMG se mobilisent : la gale est une maladie de peau très contagieuse due à un parasite. Elle se manifeste par des démangeaisons « Soigner la gale dans la rue est illusoire «  admet le Dr Abdon Goudjo à France Info. On en appelle au pouvoir public : il faut améliorer les conditions de vie de ses réfugiés.

Histoire.

     Le mot « immigration » vient du Latin in-migrare qui signifie « rentrer dans un lieu ». Elle correspond, vue du coté du pays de départ, à l’émigration.

Au milieu du XXème siècle, avec la révolution industrielle et la chute de la natalité, les entrepreneurs se tournent vers les pays européens voisins pour assouvir leurs besoins en main d’œuvre, les Italiens en particulier. Cela ne suffisant pas, l’État va créer un service de l’immigration qui va chercher 150 000 travailleurs dans les pays méditerranéens, dont l’Espagne, ainsi que ses colonies (78000 travailleurs algériens, 55 000 Marocains et Tunisiens, des Malgaches, des Annamites, des Chinois…). La guerre finie, ces travailleurs seront renvoyés chez eux.

      Des organismes professionnels prennent le relais : des Polonais s’installent par village entier dans le Nord de la France, des Italiens dans la Haute Garonne ou dans le Gers, des Arméniens à Marseille.

      La France est un Havre de paix, elle accueille les Russes chassés par la Révolution Bolchevique, les Italiens chassés par le fascisme, les Espagnols chassés par la dictature : Les français les accueillent sans réticence.

       A la fin des années 80, on assiste à une diversification des pays d’accueil et de départ. Les conflits régionaux en Ex-Yougoslavie et dans le nord de l’Irak ont entraîner d’importants flux de demandeurs d’asile et de réfugiés.

Les sans-papiers aujourd’hui.

     Aujourd’hui, on estime entre 200 000 et 400 000 les « sans-papiers » en France. Issus de parcours migratoires variés, de la demande d’asile refusée au titre de séjour expiré, ces « étrangers en situation irrégulière » sont aujourd’hui dans une impasse. La perspective d’une régularisation étant floue et incertaine, ils sont condamnés à vivre en marge.

 

Les vagues de migrants qui arrivent en France aujourd’hui pour fuir les guerres et la misère de leur pays sont pour la plupart demandeurs d’asiles. En arrivant en France, ils déposent une demande de protection internationale devant l’OFPRA, l’Office français de protection des réfugiés et apatrides, chargé d’instruire les demandes d’asile (27 % d’acceptation ).

Ces réfugiés peuvent rester légalement en France pendant une période d’au moins 10 ans. Ils bénéficient de la protection de l’Etat et des mêmes droits que les citoyens français, excepté le droit de vote.

Les réfugiés « refusé » tenteront leurs chance dans un pays voisin (Angleterre…), ou ils travailleront au black dans les emplois tels que restauration, bâtiment...Ils ont gratuitement et sans condition l’Aide médicale d’Etat qui leur permet de se soigner. Ils ont aussi droit à l’hébergement d’urgence, bien que ce droit reste très théorique puisque les places en centres d’hébergements sont rare. Aucun avenir, aucune solution n’est envisageable pour eux sinon le travail illégal, la vie quotidienne dans la peur permanente de se faire expulser en allant simplement se promener.

 Le droit français, pour encourager les retours au pays, rend le quotidien des étrangers invivable.Ils sont « parqués » dans des centre d’accueils ou de migrants dans de très mauvaises conditions de vie.

Cf www.blogmediapart.fr cf www.oecd.org www.wikipédia.fr www.sudouest.fr www.herodote.net